1956. MEMOIRES D’UN FLIC

1956. MEMOIRES D'UN FLICPierre Foucaud

Sortie: 27/01/1956
Scénario, adaptation, dialogues: Jean Halain; Assistants réalisateur: Bernard Toublanc-Michel, Yves Prigent, Olivier Benoit; Images: Paul Cotteret; Opérateur: Robert Schneider, assisté de Guy Suzuki et Marcel Gilot; Son: Joseph de Bretagne, assisté de Gaston Demède et Max Olivier; Décors: Lucien Carré, Sydney Bettex; Montage: Jean Feyte, assisté de Paulette Fontenelle; Musique: Louiguy; Chanson: Un inconnu a volé mon cœur (paroles de Charles Aznavour, musique de Louiguy) – (éditions Hortensia, Disques Philips); Script-girl: Charlotte Lefèvre; Costumes: Mireille Leydet; Habilleuses: Louise Albouze, Marie Stuber; Maquillage: Odette Berroyer, Dominique Berroyer et Pierre Berroyer; Régisseur général: Roger Boulais; Régisseur ensemblier: Georges Fontenelle; Régisseur adjoint: Maurice Touati; Accessoiriste: François Sune, Michel Sune; Conseiller documentaliste: Roland Moronval; P. Robert est habillée par Carven et M. Jourdan par Ted Lapidus; Production: Production Artistique et Cinématographique, Pathé Cinéma; Chef de production: André Hunebelle; Directeur de production: René Thévenet; Producteur délégué: Paul Cadéac (P.A.C), Pierre Cabaud et René Bézard (S.N.P.C); Secrétaire de production: Charlotte Choquert;  Chargé de presse: Jean-Claude Labret; Distribution: Consortium Cinéma; Photographe de plateau: Henri Thibault.(avec wikipedia)
1 407 530 entrées (335 569 à Paris)
Tournage: 31 mai/23 juillet 1955, studios Francoeur (Paris)
88′

A Marseille, le commissaire Dominique a maille à partir avec des racketteurs à laquelle son fils Gérard, se trouve mêlé par l’intermédiaire d’un ancien camarade de combat, Fred, imprudemment fourvoyé chez ces gangsters. Malgré les avis de Dominique ce Fred va jusqu’à tuer un dénommé Marco et, peut être, un autre malfrat lorsqu’il est abattu par le commissaire lui-même….


Michel Simon: le commissaire Henri Dominique; Suzy Prim: Lola, la patronne de la boîte de strip tease; Marcel Lupovici: Francis Bianconi, dit « Le Gitan »; Henri San-Juan: Marco; Pascale Roberts: Betty; Albert Dinan: Pino, le patron du « Marabout »; Miche Jourdan: Fred; Louis Arbessier: le président de la cour; Fernand Sardou: l’homme politique; Mauricet: le directeur de la P.J; Michel Flamme: l’inculpé interrogé par Dominique; Gérard Buhr: Gérard, le fils du commissaire; Pierre Grasset: l’inspecteur Théo; Lucienne Le Marchand: Marthe; Christine Langier: la barmaid; Françoise Fabian: la comtesse; Raymone: la tante Louise; Catherine Sauvage: la chanteuse; René Bergeron: un inspecteur; Hugues Wanner: l’avocat général; Jack Ary: un inspecteur; Emile Riandreys: l’oncle Charles; Marcel Rouzé: le barman; André Philip: Maître Monnerot, avocat de la défense; Michel Nastor: un homme de la cour; Bernard Musson: un homme au tribunal; Raoul Billerey: un truand; Robert Mercier: un garde à l’audience; Sylvain Levignac: l’inspecteur Robert; Rosa la Pudeur: une stript-teaseuse; Jacqueline Gut: la bridgeuse chez le commissaire; Eliane Charles: une femme au tribunal; Jacques Joignant: un jeune avocat; Claude Larry; Bernard Andrieu; Sam Endel; J.L Thévenet; Jacques Bézard; Jean Balthazar; Jean-Claude Dumontier; Tania Soucault.


LE BON COMMISSAIRE SIMON

«Marseille capitale de la bonne humeur» dit, d’emblée, la voix off de Michel Simon. Nous sommes en 1955, et l’on voit le Vieux Port, la Canebière, Notre Dame de la Garde peuplés et ensoleillés. « A Aix en Provence, un Palais de Justice qui ressemble à un théâtre » ajoute la voix familière à tous. Jean Halain, Pierre Foucaud et Michel Simon, par son interprétation sobre et ironique, semblent choisir le mode distancié. La scène du procès, loin du pathos naturaliste, le confirme. L’avocat général et celui de la défense sur-jouent, à la limite de la caricature, face au calme du flic déposant et du président écoutant.1956. MEMOIRES D'UN FLIC
Puis «ca se corse». On enfile les bons sentiments, les démarches de casses pied, les soirées au cabaret, les affres existentiels des malfrats et les tranches de vie privées et pépères du bon commissaire Dominique.
La fin s’avère quasi cornélienne. Le flic/citoyen sacrifie un jeune truand qu’il apprécie et, qui plus est, copain de «guerre» (laquelle ? On ne le dit pas) de son fils. Un vrai rebelle, celui-ci, puisqu’il préfère le jazz à la musique classique de Papa, et lit des romans policiers au lieu d’écouter les conseils avisés du même paternel.
1956. MEMOIRES D'UN FLICUne audace: Avant que le déshabillage de la stripteaseuse se termine, l’image fond sur Mme Dominique enlevant sa robe de chambre devant sa glace !
Une jolie citation: « S’il suffisait de faire la guerre pour être honnête, le pays serait rempli de petits saints »
Une belle apparition: La grande Catherine Sauvage (photo ci-contre), dans son propre rôle. Elle interprète une chanson d’Aznavour.
Enfin: « Je suis un flic qui se fout de l’opinion » Mais est-ce vraiment le policier qui s’exprime là ou bien plutôt le grand acteur ?

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