1954. L’ENNEMI PUBLIC N° 1

Henri Verneuil

Sortie: 06/01 1954;
Scénario, adaptation: Michel Audiard, Jean Manse d’après une idée de Max Favalleli; Dialogue: Michel. Audiard; Photo: Armand Thirard; Décor: Robert Giodani; Musique: Nino Rota. Production: Cité Film, Fides, Cocinor (d’après lecinémafrançais)
Tournage: 16/04-1/07 1953.
3 754 112 entrées (664 657 à Paris), 15e fréquentation, 12e française, 4e polar.
105′

 

Joé Calvet, un américain moyen affublé d’une effrayante myopie, emporte par erreur le pardessus d’un gangster dans un cinéma. À partir de cet instant, il est pris pour Slim considéré comme l’ennemi public numéro 1 et se trouve entraîné dans un concert d’aventures extravagantes…

Fernandel, Zsa zsa Gabor, Louis Seigner, Alfred Adam, Jean Marchat, Jess Hahn, Michel Ardan, Paolo Stoppa, Saturnin Fabre, Harry Max, Jack Ary.

UN LEGUME EN CINQ LETTRES

A partir du sempiternel comique de quiproquo du non moins sempiternel personnage double, une aimable critique de «l’american way of life» … Certains décors naturels de New York, un scénario qui aurait pu être tourné selon un vrai film noir- Jules Dassin aurait été pressenti- mais une simple mascarade, et une vulgaire mise en valeur de Fernandel. Et où il apparait que Saturnin Fabre est autrement plus «Enorme» que qui nous savons (de Marseille) et que cette Zsa zsa mérite un « mille milliards de mille» Gabor ! Bref, un spécimen de «grosse galéjade policière», un genre bien français de l’époque.
Après la «Table au crevés» qui manquait ni d’ambition ni de promesses, Verneuil, surveillé par Jean Manse le beauf et scénariste attitré, retombe ici lourdement. Le jeune Audiard écrit ce qu’il peut.
Comme le demandait Max Favalleli, le scénariste de cet ennemi public et, à l’époque, champion des mots croisés: « Un mauvais film et un bon légume en cinq lettres » ?

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